La Mèbre

 

Et s’il était une rivière qui s’appelait silence

Et s’il était une rivière qui s’appelait silence

Elle ne se tairait pas pour autant

Elle aurait renoncé à rappeler le souvenir

qui occulte tout ce que l’instant propose comme nuances

C’est sans doute pour cela qu’elle ne tourne pas en rond

Mais tend vers l’avenir

et entend cet appel qui frémit dans le vent

Il l’invite à chanter

Il la convoque à faire

Un tracé sinueux, certes

Mais qui va de l’avant